"On m'appelle "Grosse Patate", c'est pas mon vrai nom. On m'appelle comme ça parce que j'aime manger. J'aime tellement manger...

Je mange tout le temps."

Elle (parce qu'on ne connaîtra jamais son vrai prénom) nous livre sa vie de jeune fille, à l’orée de la puberté.

Dans son univers, il y a Rosemarie, sa meilleure – et seule – amie, qui souffre d’une timidité maladive. Il y a Rémi, devenu, tout comme elle, souffre-douleur, simplement parce qu’il ressemble à une fille. Et puis, il y a Hubert, très beau mais tellement bête, et dont tout le monde est amoureux.

La nuit, dans ses rêves, un homme en noir lui rend visite et l’aide à mieux appréhender le monde.

Le Journal de Grosse Patate expose avec humour et tendresse l’intériorité d’une enfant rondelette qui cherche à se faire une place et à forger son identité dans un monde normé.